Visite au Centre Pompidou

En nous faisant découvrir le Centre Pompidou, Muriel Lebert des Ateliers du Carrousel nous raconte l’Histoire de l’art avec un grand H.

Avec madame la directrice, nous arrivons en retard, ratant les premières explications sur le bâtiment. Mais ce n’est pas grave, car on est rapidement emportés par le rythme des commentaires de Muriel sur tout eces œuvres saisisants qui témoignent d’un passé souvent tourmenté. La visite commence au 5ᵉ étage avec une vue phénoménale sur Paris. Depuis la terrasse, je reconnais finalement que cette ville est dotée d’une beauté intemporelle. Bientôt, on déambule dans les collections permanentes : fauvisme, cubisme, Bauhaus… Je découvre et redécouvre tous ces mouvements don’t j’ai souvent entendu parler.

Lorsqu’on s’arrête dans l’une des dernières salles, j’écoute d’une oreille plus distraite les commentaires de Muriel. Bien que je l’entende parler d’artistes qui figent leur époque à travers leurs œuvres, je suis perplexe devant cet aplat bleu dissimulé derrière une vitre. Je ne comprends pas. Je ne vois aucun coup de pinceau, aucune nuance de couleur. Puis, Muriel éclaire enfin ce mystère : c’est la couleur IKB 3, le fameux bleu Klein aujourd’hui mondiallement connu.

Ce n’est pas la première fois que je visite le centre Pompidou. Ce ne l’était pas non plus pour les autres. Mais venir ici dans les circonstances actuelles, quelques mois avant la prochaine fermeture pour cinq ans, a changé ma manière d’approcher les musées. Peut-être était-ce Muriel qui présentait particulièrement bien les œuvres. Je ne sais pas. Toujours est-il que je suis reconnaissante d’avoir eu cette chance de participer à l'une des sorties organisées par les Ateliers 62, une sortie qui m’a permis d’avoir un nouveau regard sur le monde qui m’entoure.